Objurguer
- (Siècle à préciser) Du latin objurgare.
- Adresser à quelqu’un des reproches.
- Il les objurguait de haut en bas comme l’eût fait un prophète. « Ce sont des chiens, disait-il, qui ont tous un collier au cou. — (Jean-Marie Dargaud, Histoire d’Olivier Cromwell, page 413-414, 1867, A. Lacroix, Verboeckhoven et cie)
- Presser instamment quelqu’un d’agir différemment.
- Périodiquement, choisissant le moment qu’ils croyaient propice, des parlementaires, qui se fussent résignés à supporter le fardeau écrasant du pouvoir, objurguaient les députés de tenir les promesses qu’ils avaient facilement distribuées aux électeurs. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Très rare) (Pronominal) S’efforcer continuellement d’agir autrement.
- Son cœur commençait à battre plus fort, et elle s’objurguait de rester naturelle. — (Alexandre Grine, Jessie et Morgane, page 151, 2008, Éditions L’Harmattan)
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