Étymologie[modifier]
- (1495) Emprunté au latin alacritas (« ardeur »).
Nom commun[modifier]
Singulier | Pluriel |
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alacrité | alacrités |
/a.la.kʁi.te/ |
alacrité /a.la.kʁi.te/ féminin
- Allégresse, enjouement, entrain.
- Son esprit restait étincelant. Son intelligence n’avait rien perdu de son alacrité. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse., 1942)
- Les portes de la voiture avaient claqué sur les aboiements de Lola, la chienne qui frétillait aux pieds du maître, bridée par lui, empêchée de flairer et de fêter les étrangers, comme elle aimait à le faire, accorte, la gueule fendue d'un sourire rose et blanc, saisie d'une irrépressible alacrité dès lors qu'un véhicule daignait s'arrêter dans la cour et y déverser sa précieuse cargaison.— (Marie-Hélène Lafon, L'Annonce, 2009)
- Son mariage, l'unique personne du Donjon Rouge qui n'eût pas l'air d'y voir une source inépuisable d’alacrité, c'était dame sa propre femme. — (George R. R. Martin, Le trône de fer 7 - L'épée de feu, 2000 - traduit par Jean Sola, 2002)
- Je ne crois pas qu’il y ait un seul habitant de ces parages, homme ou femme, qui ne soit redevable au vent, galerne ou suroît, de cette alacrité physique et morale qu’on appelle startijenn ( en breton dans le texte). — (Pierre-Jakez Hélias, Le cheval d’orgueil, 1975)